Le commerce de céramiques fines à ammaia, une ville du sud de la Lusitanie (50 – 550 apr. J.-c.)

This volume presents the entire assemblage of fine wares (terra sigillata, lamps and thin-walled wares) from Ammaia, a Roman and Late Antique town located in the hinterland of southern Lusitania (presently in Portuguese territory). Despite its distance from the Atlantic coast, Ammaia took advantage of its proximity to Augusta Emerita, the capital of Lusitania. This aspect is particularly strong between c. AD 50 and c. AD 150, when the local market imported large quantities of fine wares from the capital. The Late Antique phase reveals a balanced capacity of importation at Ammaia, whose fine wares, essentially related to terra sigillata, were provided by wares from northern Hispania (Douro and Ebro valleys) and North Africa (Tunisia). Moreover, recent research at Ammaia has provided excellent stratigraphic contexts dated to between c. AD 50 and c. AD 150, crucial for the understanding of the chronological evolution of Italian, South-Gaulish and Hispanic terra sigillata. In the final chapter, the author undertakes a wide-ranging analysis of southern Lusitania with regard to the consumption of fine wares and amphorae. Several chronological phases have been established, based on stratigraphic and typological evidence, for the period between c. AD 50 and c. AD 550: that is the Early Empire (from the Claudio-Neronian period onwards) and its transition into the Late Roman period and the post-Roman phase. In the final sub-chapters, this analysis focuses on the problematic 5th century and up to the latest Lusitanian stratigraphic evidence of around the middle of the 6th century AD.

En français

Ce livre présente l’ensemble de céramiques fines (sigillées, lampes et parois fines) d’Ammaia, une ville d’époque romaine et tardo-romaine, située dans l’hinterland de la région méridionale de la Lusitania (actuellement dans le territoire portugais). Malgré la distance de la côte atlantique, Ammaia a profité de sa proximité avec Augusta Emerita, la capitale de la provincia de la Lusitania. Cet aspect est particulièrement important entre c.50 et c.150 apr. J.-C., quand le marché local a importé de grandes quantités de céramiques fines de la capitale. La phase de l’Antiquité Tardive démontre une importation équilibrée à Ammaia, dont les céramiques fines, essentiellement formées par des sigillées, sont fournies par les productions du Nord de l’Hispania (les vallées du Douro et de l’Èbre) et l’Afrique du Nord. En plus, la recherche plus récente à Ammaia a livré d’excellents contextes datés entre c.50 et c.150 apr. J.-C., un aspect crucial pour la compréhension de l’évolution chronologique de la sigillée italique, sud-gallique et hispanique. Dans le dernier chapitre, l’auteur met en place une analyse à large spectre de la Lusitania méridionale, par rapport à la consommation de céramiques fines et d’amphores. Quelques phases chronologiques furent établies, basées sur l’évidence stratigraphique et typologique, pour la période entre c. 50 et c. 550 apr. J.-C., c’est-à-dire le Haut-Empire (à partir de la période claudio-néronienne) et sa transition vers la période romaine tardive et la phase post-romaine. Au cours des derniers sous-chapitres, cette analyse se concentre sur les problématiques du Ve siècle, jusqu’à la dernière évidence stratigraphique lusitanienne, au milieu du VIe siècle.